Appel du 19 Mars 2009 East Europe

L’heure est venue pour changer ce système politique illégitime par les méthodes pacifiques et démocratiques et de rendre la souveraineté politique aux Algériennes et aux Algériens pour qu’ils choisissent librement et démocratiquement, les institutions politiques qui épousent les réalités politiques et socioculturelles de la Nation, en permettant une répartition équitable des richesses nationales, aussi bien entre les collectivités régionales et locales qu’entre les individus.

Sunday 14 February 2010

Monsieur le Président, refusez que le sang des algériens soit de nouveau versé !

« » Qu’a-t-il à craindre de la colère des Hommes, celui qui ne craint que la colère de Dieu ? « » (auteur anonyme) En conclusion de la lettre ouverte que je vous adressais en date du 14 Septembre 2007 (1) et dans laquelle je vous conjurais de réagir à l’état de déliquescence qui rongeait déjà si profondément notre pays, Institutions et Société, je vous écrivais en particulier : »"Mon souhait immédiat est que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir, pour éviter à ce pays meurtri, de s’empêtrer davantage sous les fourches caudines d’une oligarchie aux aguets de toutes les opportunités. Une oligarchie sans âme et sans état d’âme, qui n’a plus aujourd’hui pour Dieu qu’elle-même, l’argent et le pouvoir pour le pouvoir. Quant à mon vœu ultime, c’est celui d’être entendu, ce qui m’exonérera d’avoir à exciper de cette lettre, lorsque nous comparaîtrons tous deux demain, devant Le Juge Suprême. »" 0 0 0 Aujourd’hui en ce mois de Février 2010, la terrible régression de notre pays au plan sociopolitique comme au plans moral et civique, n’est plus un secret pour personne. A commencer par les officines et autres Chancelleries accréditées à Alger, dont certaines sont devenues – en l’absence d’un Etat en décomposition avancée – de véritables bourses au renseignement, à la débauche et à l’affairisme mafieux de toutes sortes, où l’on connaît par le menu, les échos sur les derniers scandales, sur les derniers gros contrats, ou sur les derniers bijoux de telle rombière sulfureuse. L’Etat algérien, ses Institutions, ses dirigeants, y sont, dédaignés, brocardés, méprisés. Comment s’étonner dans ces conditions, de ces nombreux cas de traitements racistes et vexatoires des autorités de tel ou tel pays, à l’égard de nos concitoyens émigrés ou en déplacement à l’étranger sans que cela n’entraine la moindre réaction officielle algérienne ? Comment s’étonner que ce pouvoir à l’agonie, conscient de sa propre illégitimité, de sa propre corruption, de son propre discrédit moral, aie d’autre choix que de pratiquer la politique de l’autruche ? Avec cette différence il est vrai, que le geste de cet animal cherchant à cacher sa tête, procède probablement d’un certain sens de la pudeur que beaucoup de nos dirigeants pourraient lui envier. Comment donc s’étonner aujourd’hui, de tous ces témoignages en cascade dont se font l’écho depuis quelques jours, les médias nationaux et internationaux – tous supports confondus – à propos d’enquêtes sur ces pillages sans nom et ces détournements hors normes se chiffrant par milliards de dollars, qui saignent l’économie nationale depuis des années ? En mettant en cause qui plus est, les plus hauts responsables de l’Etat, y compris des membres de votre entourage immédiat M. le Président, ainsi que dans les rangs de votre gouvernement. Sans parler de contre-enquêtes faisant état de la réouverture de certains dossiers liés à des crimes de sang qu’on s’obstine depuis tant d’années à feindre d’ignorer – comme l’assassinat du Président Boudiaf – et de tant d’autres victimes civiles, connues ou moins connues, tombées durant les évènements de la décennie noire. Sans oublier les crimes de masse perpétrés à Raïs, Bentalha ou Relizane, entre autres, et dont les milliers de victimes attendent justice dans leurs fosses communes. C’est cette subite aggravation de la crise nationale qui m’amène aujourd’hui, M. le Président, à réitérer ma démarche d’hier – Septembre 2007 – celle d’un simple citoyen ordinaire qui vous conjure une fois de plus, d’user de votre position de Chef de l’Exécutif. Non pas au service de votre ego, ni au service d’une oligarchie civile et militaire discréditée. mais au service des intérêts supérieurs de la Nation, ainsi que le requiert la morale d’abord, et subsidiairement une Constitution pour le respect de laquelle vous avez prêté serment par trois fois déjà, lors de vos investitures successives. Car, les graves dissensions qui s’étalent aujourd’hui au sommet de l’Etat, ne sont après tout qu’un nouvel épisode de ces « guerres de clans » qui ont malheureusement émaillé l’histoire récente de notre pays. Des guerres de clans qui ont souvent entraîné dans leur sillage tragique – selon leur intensité – des dizaines ou des milliers de morts, en majorité des innocents, quand ce ne sont pas des centaines de milliers de morts comme durant la décennie noire qui a suivi le Coup d’Etat de Janvier 1992 perpétré par des généraux putschistes félons, qui ont délibérément violé et la Constitution et foulé aux bottes, la volonté souveraine du Peuple. Une chose est sûre, M. le Président, hormis les solidarités clientélistes calculées qui gravitent autour de votre personne ou les solidarités corporatistes en usage chez ceux qu’on appelle « les décideurs de l’ombre » – en parlant de l’oligarchie de l’armée – il ne se trouvera pas grand monde au sein du bon peuple algérien, pour entrer dans le jeu des uns ou des autres. Parce que ce bon peuple algérien vous a depuis longtemps définitivement rejetés et condamnés, les uns comme les autres, pour des forfaitures aussi accablantes les unes que les autres, dont ce n’est pas le lieu ici, d’en dresser la longue et terrible énumération, qui va des pillages organisés du patrimoine de la Nation, jusqu’aux aux crimes de masse imprescriptibles, des plus abjects, contre des populations civiles. Or – est-ce utile de le rappeler ? – ces « guerres de clans » récurrentes ne sont elles-mêmes que la conséquence logique de l’arbitraire, de l’incompétence, de la corruption et du caractère mafieux et criminel d’un régime politique frappé par la malédiction d’une illégitimité originelle. Un régime mafieux et criminel qui refuse obstinément depuis tant d’années de se réformer dans la transparence et l’honnêteté, en engageant loyalement le pays et la société dans la voie d’une démocratisation authentique des Institutions et partant, en restituant au peuple, le plein exercice de sa souveraineté dont il a été spolié. Une souveraineté populaire confisquée dès l’Indépendance, tantôt par l’usage de la force brutale, de la répression ou du fait accompli, tantôt au moyen de la manipulation des faits et des discours trompeurs. Tantôt enfin, en abusant l’opinion publique intérieure ou extérieure par l’envoi de signaux mensongers de « démocratisation », en dotant le pays de « Constitutions » aussitôt violées et en organisant des élections régulièrement falsifiées. Des élections préfabriquées, mettant régulièrement en selle une clientèle politique faite de bric et de broc, ne représentant qu’elle-même, en grande partie composée d’opportunistes voire de vrais délinquants, dont certains ont même durablement occupé les plus hauts postes de souveraineté, donnant ainsi raison à cet anonyme algérien qui, déjà dans les années 80, parlait de « pays de Mikey ». Monsieur le Président, Dans quel autre pays que le nôtre, des crimes de masse imprescriptibles, perpétrés contre des populations innocentes, peuvent-ils rester impunis, à l’ombre d’un Etat d’Urgence qui perdure et sous le couvert d’une loi scélérate d’autoamnistie, en violation totale de la morale, de la justice et du Droit international ? Dans quel autre pays que le nôtre, a-t-on vu des barons de la hiérarchie militaire s’octroyer des droits régaliens sur le patrimoine national voire, aller se servir directement à la Banque d’Algérie, comme par exemple, lors des multiples déplacements à l’étranger de certains d’entre eux, comme si l’argent public était leur propriété ? Pourquoi le Gouverneur de la Banque d’Algérie garde-t-il le silence sur de tels abus, alors qu’il est le gardien des fonds publics et de la monnaie ? Dans quel autre pays que le nôtre, des pourparlers secrets en dehors de la consultation du peuple algérien – comme s’il n’existait pas – continuent d’avoir lieu, autour de la présence ou non de forces étrangères sur notre sol, sous le fallacieux prétexte de « lutte internationale contre le terrorisme » dont on voit les résultats aujourd’hui en Irak et en Afghanistan ? Dans quel autre pays que le nôtre aura-t-on vu un délinquant à demi analphabète, devenir en quelques mois, le 3ème personnage de l’Etat et profiter de sa position pour obtenir des marchés publics portant sur des milliards de dinars, avec la complaisance de son ami et complice, alors ministre de l’agriculture ? Dans quel autre pays que le nôtre, des ministres notoirement corrompus, continuent depuis des années et au mépris de l’opinion publique, de faire partie du gouvernement alors que l’un d’eux a même été publiquement stigmatisé et dénoncé par vous-même, M. le Président, sur une Chaîne télévisée internationale ? Dans quel autre pays que le nôtre, des sommes colossales se montant à plusieurs dizaines de milliards de dollars sont placées à l’étranger dans l’opacité la plus totale, comme si le peuple algérien n’était en aucune manière concerné ? Dans quel autre pays que le nôtre, des Institutions comme la Sonatrach, qui génère plus de 95% de nos revenus en devises, ou la Banque d’Algérie qui est le miroir de notre économie ne publient-elles jamais de bilans périodiques destinés à l’information des citoyens ? Dans quel autre pays que le nôtre, tel leader syndicaliste véreux et plein de morgue, s’enorgueillit en pleine audience publique d’un Tribunal Correctionnel, quant sa responsabilité, d’avoir placé plus 40 milliards de dinars de cotisations sociales des travailleurs, définitivement perdus dans la faillite de Khalifa Bank ? Dans quel autre pays que le nôtre, a-ton vu un ministre de l’Education nationale aussi incompétent que plein de suffisance, rester si longtemps à la tête de son département –16 ans ! – malgré sa responsabilité directe, lui et son équipe d’aventuriers pédagogiques dans la sinistre catastrophe qui frappe l’Ecole algérienne d’aujourd’hui – tous cycles confondus – une catastrophe dont les effets se ressentiront pendant longtemps sur l’avenir des générations futures ? Monsieur le Président, De gros nuages noirs chargés de menaces, s’amoncellent aujourd’hui au-dessus d’une population algérienne minée, démoralisée, au bord de l’explosion, avec pour cadre, une scène politique délétère et corrompue, propice à toutes les conspirations, à toutes les compromissions, à toutes les trahisons contre la paix sociale et l’unité nationale. Aucune manipulation psychologique des foules, à l’image de cette grossière initiative de votre Premier Ministre M. Ouyahia – lui-même suspect de prévarications– prétendant combattre, la corruption (!), aucuns discours creux ou promesses mensongères, ne pourront avoir de prise désormais, sur un mouvement de ras-le-bol collectif qui frise l’explosion et dont personne ne pourra prédire, ni le moment critique, ni les développements ni l’aboutissement. Votre devoir de Chef d’Etat, Monsieur le Président est de réagir, promptement, énergiquement, patriotiquement, en vous détournant avec détermination, aussi bien des « BRQ » maquillés que des avis des « conseilleurs » et autres laudateurs professionnels qui sévissent dans les allées du pouvoir. Encore que certains semblent avoir déjà quitté le bateau qui coule. L’Algérie va mal ! Le Peuple va mal ! Le régime, tout comme la quasi-totalité des dirigeants qui le composent – les civils comme les militaires – sont aujourd’hui définitivement usés, finis, discrédités ! L’Etat a besoin de se renouveler au plan des Hommes, au plan des Institutions, comme au plan des principes moraux qui doivent guider la bonne gouvernance et la bonne gestion des affaires du pays. Nul n’est indispensable pour l’Algérie, pas plus le général Médiène dit « Toufik » et ses séides que votre propre personne. Il vous suffit de visiter les cimetières ! Monsieur le Président, En l’espace de moins de deux années – si Dieu vous prête vie – vous pouvez, si vous le voulez, grâce à vos pouvoirs constitutionnels, épargner à notre patrie, de nouveaux déchirements, de nouveaux désordres, de nouvelles tragédies, avec leur cortège de sang, de larmes et de misère tant morale que matérielle, qui mettraient sérieusement en péril cette fois-ci, l’unité-même de la Nation algérienne. Le temps des « Conférences des Cadres » est révolu, M. le Président. Aujourd’hui, la sagesse vous commande d’annoncer solennellement au peuple algérien et au monde, la tenue, sous un délai maximum de deux ans, d’élections au suffrage universel, pour la mise en place d’une Assemblée Nationale Constituante. Une Assemblée authentiquement représentative de toutes les sensibilités politiques et de toutes les régions du pays, chargée de doter le pays d’une nouvelle Constitution d’inspiration authentiquement démocratique, garantissant l’ensemble des libertés publiques et des Droits de l’Homme, en particulier le respect de la dignité et de l’intégrité de l’être humain. Une Constitution qui proclame solennellement l’indépendance du pouvoir Judiciaire et du pouvoir Législatif, vis-à-vis du pouvoir Exécutif. Dans cet intervalle, vous vous saisirez pleinement de votre faculté constitutionnelle de légiférer par Ordonnances pour proclamer simultanément : - la levée de l’Etat d’Urgence ; - la dissolution de l’Assemblée Populaire Nationale ; - la dissolution du Sénat ; - la dissolution du Conseil Constitutionnel ; - la destitution de tous les responsables civils et militaires sur qui, pèsent de graves présomptions de crimes imprescriptibles ; - la nomination d’un Gouvernement d’Union Nationale pour la transition. Ce Gouvernement sera en particulier chargé : 1 – de la gestion courante des affaires du pays ; des affaires civiles comme des affaires militaires ; 2 – de prendre toutes les mesures conservatoires, administratives, judiciaires ou financières nécessaires à la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation ; 3 – d’organiser dans toute la transparence requise, les élections d’une Assemblée Constituante. La composition humaine d’un tel Gouvernement, devra refléter aussi fidèlement que possible, les sensibilités politiques, culturelles et régionales du pays dans ses diversités sociologiques, mais aussi les compétences scientifiques, techniques et managériales nécessaires à l’exercice de la fonction, que ces compétences se trouvent à l’intérieur du pays ou parmi nos compatriotes expatriés. Aucun ministre du gouvernement actuel ne devrait en faire partie. Question d’éthique. Ce Gouvernement devra avoir toutes les prérogatives généralement dévolues à tout gouvernement de redressement national. En particulier le pouvoir de Réglementation par Décrets. Il sera habilité en particulier à requérir, en tant que de besoin, l’audition en Conseil de Gouvernement, de toute personnalité qu’il juge utile – civile ou militaire, quels que soit son rang ou son grade, à l’exception de la personne du Chef de l’Etat – ayant exercé ou exerçant encore, des responsabilités de gestion au sein de la haute Administration ou de commandement au sein de l’Armée, afin de s’assurer des meilleures conditions de fonctionnement de la période transitoire. Dès la validation des mandats des membres de l’Assemblée Constituante et l’élection du Bureau et du Président de ladite Assemblée, cette Institution sera solennellement proclamée comme étant officiellement dépositaire de la Souveraineté nationale, conjointement avec vous-même, en tant que Président de la République, pour une nouvelle période transitoire d’une année qui sera consacrée à l’élaboration de la nouvelle Constitution. Dans les 6 mois qui suivront la publication de cette nouvelle Constitution, il sera procédé à l’élection simultanée, d’un nouveau Président de la République, et d’une nouvelle Assemblée Nationale. Cette simultanéité ayant pour objectif pédagogique de marquer psychologiquement dans l’esprit du citoyen-électeur, la distinction entre les deux pouvoirs : l’Exécutif et le Législatif. . Telles sont je crois, Monsieur le Président, en mon âme et conscience de citoyen, les démarches urgentes qui me paraissent propres à casser l’élan de cette course vers le chaos et l’abîme, dans laquelle semble actuellement s’engager une fois de plus, notre pauvre pays. Refusez que le sang des algériens soit de nouveau versé, Monsieur le Président, et saisissez la chance providentielle de vous retirer élégamment de la scène politique, par la grande porte de l’Histoire.

Friday 12 February 2010

Le peuple algérien doit réagir ! . الـشـعـب الـجـزائـري مـطـالَـب بـاتـخـاذ مـوقـفـه

تـشـهـد بلادنـا مـنـذ أيـام أحـدثـا غـامـضـة، ذات صـلـة بـالمـعـارك الـجـوفـيـة الـتـي نـشـبـت مـا بـيـن الـعُـصـب الـتـي تـتـقـاسـم الـحـكـم. وبـصـرف الـنـظـر عـن مـضـمـونـهـا، لـقـد كـشـفـت لـنـا هـذه الأحـداث، الـوجـه الًـحـقـيـقـي للـصوص الـذيـن اسـتـولـوا عـلـى الـسـلـطـة والـمـوارد الـحـيـويـة لـوطـنـنـا. إنٌ تـفـشـي هـذه الـحـالـة مـن الـفـسـاد والـنـهـب لـثـروات الـبـلاد تـسـتـدعـي مـنٌـا جـمـيـعـا، ردٌ فـعـل قـويٌ وطـارئ، إذ أنٌ الـجـزائـر، هـيٌ لـكـل الـجـزائـريٌـات والـجـزائـريٌيـن.، ونـرفـض بـتـاتـاً أن تـصـبـح مُـلـكـا خـاصـاً لـعُـصـب عـمـيـلـة أوْ غـنـيـمـة بـيـد الـسٌـفـاحـيـن. وضـمـن هـذا الـمـفـهـوم، أودٌ طـرح مـبـادرتـي هـذه، لـنـقـاش هـادئ مـن طـرف كـل الـمـواطـنـيـن الـمـعـنـيٌـيـن: يـتـعـلـق الأمـر بـإنـشـاء تـنـسـيـقـيـات مـن أعـضـاء جـالـيـاتـنـا الـنـزهـاء، الأحـرار – بأوروبـا، وكـنـدا، والولايـات الـمـتـحـدة، وفي كـل مـواطـن الـهـجـرة – بـهـدف الـبـحـث عـن الأرصـدة الـمـالـيـة الـمـودعـة هـنـاك مـن طـرف بـارونـات الـنـظـام حـتـى نـلاحـقـهـم قـضـائـيـا لـذي الـسـلـطـات الـقـضـائـيـة لـتـلـكـم الـبـلـدان، تـحـت تـهـم الاخـتـلاس والـتبـديـد لأمـوال عـمـومـيـة تـعـود للـشـعـب الـجـزائـري. سـوف تـتـسـع رقـعـة هـذه الـمـبـادرة وتـأخـذ مـنـحـا إيـجـابـي سـيـؤدي – بـحـول الله – إلـى اسـتـرجـاع أمـوال الـشـعـب الـمـخـتـلـسـة. وهـكـذا، سـيـرى الـمـلأ عـبـر الـعـالـم، أنٌ الـجـزائـر لـيـسـت بـتـلـكـم اللـقـمـة الـسـائـغـة فـي أفـواه الـغـيـلان الـنـابـعـيـن مـن بـطـون الـفـسـاد و اللاشـرعـيـة الـذيـن طـالـمـا نـالـوا مـن خـيـراتـهـا وسـمـعـتـهـا. كـمـا ألـتـمـس مـن مـجـمـوعـة « نـداء 19 مـارس 2009″ وممـن انـضـمـوا إلـيـهـا عـلـى سـواء، وكـذا مـن كـل حـركـات الـمـعـارضة الـحـقـيـقـيـة، أن تـتـبـنٌـى مـبـادرتـنـا هـذه لـنـقـف جـمـيـعـا إلـى جـانـب مـواطـنـيـنـا، إذ يـنـبـغـي لـهـذه الانـتـفـاضـة أن تـكـون انـتـفـاضـة شـعـب بـكـامـلـه. وأنـاشـد فـي هـذا الـمـضمـار، مـواطـنـيـنـا مـن رجـال الـقـانـون، لـيـسـاهـمـوا بـخـبـرتـهـم عـلـى قـولـبـة هـذه الـمـبـادرة فـي الـصٌـيـغـة الـمـوافـقـة للـقـانـون الـجـزائي الـدولـي مـن أجـل مـتـابـعـة الـمـتـهـمـيـن ومـحـاكـمـتـهـم واسـتـرجـاع الـخـزيـنـة الـجـزائـريـة كـل الأمـوال الـمـخـتـلـسـة مـن طـرف الـمـجـرمـيـن الـذيـن تـسـبـبـوا فـي إهـدار الـمـلـيـارات مـن الـنـقـود وألـحـقـوا خـسـائـر لا تـحـصـى ولا تُـعـد، بـالـبـلاد والـعـبـاد. وأخـيـراً نـتـرك للـتـاريـخ وحـده، أن يـحـكـم عـلـى مـن يـقف إلـى جـانـب اللـصـوص والـمـجـرمـيـن الـعـمـلاء ومـن يـقـف إلـى جـانـب الـشـعـب والـوطـن. د. صلاح الدين سيدهم ناشط في مجال حقوق الانسان الجزائر 09 فبراير2010 Des évènements troubles se déroulent depuis quelque temps dans notre pays, en relation avec les luttes souterraines des clans qui se partagent le pouvoir. Nonobstant leur contenu, ces événements nous permettent d’observer sous leur vrai jour les grands prédateurs qui ont fait main basse sur le pouvoir et sur les ressources vitales de notre pays. Cette grave situation de corruption généralisée et de dilapidation des richesses de notre pays requiert de nous tous, une réaction énergique et immédiate. L’Algérie est la patrie de toutes les Algériennes et de tous les Algériens. Nous refusons qu’elle se transforme en propriété privée d’une caste félonne, ou en butin de guerre d’une minorité de criminels. Dans cet esprit, je soumets cette initiative en demandant à tous les patriotes d’en débattre sereinement : Il s’agit de la mise en place – en Europe, au Canada, aux USA, voire partout où se trouvent des algériens – de coordinations composées de patriotes libres et intègres, qui enquêteraient sur les avoirs des barons du régime à l’étranger et qui porteraient systématiquement les faits à la connaissance de nos concitoyens, afin de faire poursuivre en justice dans ces pays-mêmes, les criminels auteurs de détournements de fonds publics, appartenant au peuple algérien. Progressivement, cette initiative s’étofferait et cette action de salubrité publique deviendrait – avec l’aide de Dieu – de plus en plus positive, ayant pour finalité, le recouvrement par le Trésor Public Algérien, des fonds détournés. Ainsi, nous démontrerons au monde entier que l’Algérie n’est pas une manne en déshérence ni une proie facile et que le Peuple algérien est décidé à se défendre contre les ogres insatiables, secrétés par un pouvoir illégitime et corrompu qui a rongé le pays et terni sa réputation. Je demande à nos ami(e)s de l’Appel du 19 mars – signataires et autres adhérents à notre démarche – ainsi qu’à tous les mouvements de l’opposition réelle, de s’impliquer dans cette initiative, aux côtés de nos compatriotes. Parce que ce sursaut doit être celui de tout le peuple algérien. J’invite aussi tous nos compatriotes juristes de formation, qui se sentent concernés par cet appel à réagir en se penchant sur les voies et moyens que le Droit International a prévus, pour la saisine des Instances Pénales Internationales contre les criminels auteurs de ces détournements massifs, perpétrés au préjudice du Peuple algérien. Il appartiendra à l’Histoire seule, de juger entre ceux qui se positionnent aux cotés des prédateurs, des criminels et des félons et ceux qui prennent position aux cotés de leur peuple et de leur patrie. Docteur Salah Eddine Sidhoum Militant des Droits de l’Homme.

Thursday 28 January 2010

Lettre ouverte à Messieurs les enquêteurs du DRS

Par Hocine MALTI, ex-vice-président de la SONATRACH Messieurs, Nous avons appris par la presse de ces derniers jours qu’après un travail de fourmi que vous avez mené durant deux semaines, vous avez mis au jour un gros problème de corruption au niveau de l’état-major de la Sonatrach. Le président directeur général, des vice-présidents et des directeurs de la compagnie, l’ex-PDG du CPA, un entrepreneur privé ainsi que les enfants des deux PDG sont, soit sous les verrous, soit sous contrôle judiciaire. Bravo Messieurs, vous avez fait du bon travail. Tous les Algériens honnêtes, tous ceux qui ne vivent que de la sueur de leur front, ne pourront que vous féliciter. On nous a dit aussi que ce serait sur injonction du Président de la République qu’ont été menées vos investigations. On a également appris à travers la presse, que les malversations en question concernaient l’octroi de marchés à deux bureaux d’études et de consulting ainsi que l’achat d’installations de surveillance sur des pipelines. Malgré les bons résultats auxquels vous êtes parvenus, je dois cependant vous dire que, nous citoyens, restons quand même sur notre faim à la lecture de ces informations. C’est pourquoi je m’adresse à vous pour vous faire part d’un certain nombre de constatations, de remarques et de questions que celles-ci soulèvent. Parmi les premières constatations qui sautent aux yeux, il en est une que vous avez certainement du faire vous-mêmes : les affaires que vous avez mises au jour concernent des marchés d’importance « secondaire », dirions-nous. Des études de consulting représentent des contrats dont les montants varient entre quelques dizaines de milliers et quelques centaines de milliers de dollars. Il en est de même de l’achat de matériels et équipements de contrôle et de surveillance électronique installés sur des canalisations de pétrole ou de gaz. C’est un peu plus cher que des études, mais cela reste d’un niveau modeste. Des commissions de 10% à 15% – c’est le « tarif » en général – représentent des petites sommes. Loin de moi l’idée de chercher à diminuer ou à atténuer la culpabilité des personnes concernées, car une malversation reste une malversation, un corrompu reste un corrompu et un vol reste un vol, quelque soit le montant des sommes détournées ou indûment perçues. Il faut mettre fin à ce genre de comportements et à ce fléau social qu’est la corruption même si cela ne porte que sur des petites affaires. Ce qui me gêne néanmoins – autant vous le dire crûment – c’est que, bien que vous ayez fait un très bon travail, vous avez quand même tapé un peu à côté de la plaque. Vous avez été comme qui dirait bridés ou alors vous vous êtes à dessein confinés dans l’investigation des petits marchés, comme si la corruption ne concernait que les petits contrats. On a l’impression que vous n’avez pas su chercher ou que l’on ne vous a pas laisser aller au-delà d’un certain niveau. Malheureusement, la corruption est partout présente en Algérie. Elle est particulièrement présente dans les grands marchés, ceux qui se chiffrent en milliards de dollars, ou éventuellement en centaines de millions. C’est là que les dégâts pour l’économie nationale sont énormes et c’est surtout dans ces marchés que vous devriez aller fourrer votre nez. Je vous fournirai plus loin quelques pistes à explorer. La seconde constatation que l’on peut faire à la lecture de ce qui a été publié dans la presse est que la progéniture de certains responsables est également « dans le coup ». Là aussi on doit vous dire bravo, car vous avez ainsi mis au jour une évidence, dont on ne voulait pas prendre conscience jusque là, pour je ne sais trop quelle raison. Mais alors, ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Intéressez-vous aux activités de certaines autres progénitures, bien connues à Alger, qui possèdent une double nationalité et qui résident à l’étranger. Vous découvrirez, Messieurs les enquêteurs, que nombre de contrats passés par la Sonatrach l’ont été grâce à l’entregent de ces enfants et grâce à l’assistance de papa, qui lui occupe de hautes fonctions dans l’appareil économique algérien. Ma troisième remarque porte sur le niveau de responsabilité des personnes soupçonnées d’avoir perçu des pots-de-vin. Ce sont certes les plus hauts cadres de la compagnie nationale des pétroles, mais pensez-vous sincèrement, Messieurs les enquêteurs, que ces cadres ont agi seuls ? Pensez-vous vraiment qu’ils ont pris seuls le risque de briser leurs carrières professionnelles, leurs vies familiales et leurs avenirs, sachant par avance que s’ils étaient découverts, ils passeraient de longues années en prison ? Imaginez-vous un instant qu’ils n’ont pas pris auparavant la « précaution » de solliciter la protection de responsables autrement plus importants, tant au sein du pouvoir politique que du pouvoir militaire ? Une telle protection se paye évidemment en monnaie sonnante et trébuchante. Ne croyez-vous pas que ces cadres ne sont en réalité que des seconds couteaux, des acteurs agissant pour le compte de parrains autrement plus puissants ? Je suis pour ma part convaincu – je suis certain qu’au fond de vous-mêmes vous l’êtes aussi – que ce serait plutôt à la demande et pour le compte de certains puissants du régime que ces cadres ont fait ce qu’ils ont fait, et qu’ils se sont, bien entendu, servis au passage. Encore une fois, ceci ne diminue en rien leur niveau de culpabilité, puisque même s’ils n’avaient rien pris au passage, ils n’en seraient pas moins coupables de corruption en bande organisée. Ce qui me gêne, à vrai dire, c’est que vous n’ayez découvert qu’une partie infime des malversations qui caractérisent le secteur pétrolier algérien. Tout se passe comme si on vous avait demandé de ne pas porter vos investigations vers la partie immergée de l’iceberg. Ce qui me gêne c’est de constater, encore une fois, que les très hauts responsables politiques et militaires algériens semblent être immunisés contre toute tentative de corruption, qu’ils ne sont ni corrompus, ni corrupteurs, qu’ils sont blancs comme neige, comme si la corruption s’arrêtait au dernier étage de la technocratie. La situation présente ressemble étrangement à celle de l’affaire Khalifa où les malversations révélées n’avaient atteint que le poste de gouverneur de la Banque centrale ; au-delà, il n’y en avait pas. Elle est aussi identique à celle de l’affaire BRC où le plus haut responsable inculpé était le président directeur général de l’entreprise et dans laquelle, au-delà de ce niveau, tout le monde était net et propre. Au risque de me répéter, je suis obligé de constater qu’il y a quelque chose qui cloche : ces investigations et ces inculpations qui s’arrêtent à un certain niveau de responsabilité ne sont pas le fruit du hasard. Il y a, visiblement en coulisses, des forces occultes qui agissent et qui décident de stopper les recherches à un certain point, une fois qu’elles ont atteint le but qu’elles visaient. Même quand, comme dans l’affaire Khalifa, un ministre admet devant un tribunal une part de responsabilité dans le scandale ou que le secrétaire général de l’UGTA dit assumer certains actes de mauvaise gestion qui en sont en partie la cause, l’establishment fait comme s’il n’avait pas entendu ces déclarations. Messieurs les enquêteurs, J’ai signalé au début de mon écrit que c’est par la presse que nous citoyens avons été informés de ce scandale. J’aurai du dire – ce que vous avez certainement constaté tout comme moi – qu’il ne s’agissait, en réalité, que d’une partie de la presse. A l’exception de trois ou quatre journaux arabophones et francophones qui ont publié des dossiers bien documentés sur l’affaire, les autres n’ont fait que reprendre ce que leurs confrères avaient déjà porté à la connaissance de leurs lecteurs. Et ce, quelques jours plus tard seulement, comme s’ils attendaient un feu vert de quelque part. C’est là l’autre bizarrerie que l’on relève dans ce grand déballage. Est-ce à dire que certains journalistes, exerçant dans certains titres, ont de grandes capacités d’investigation que leurs collègues n’ont pas ? Ou alors, ont-ils leurs sources d’information auprès de certains services – dont le vôtre notamment, Messieurs les enquêteurs, puisque ce sont les résultats de votre travail qui nous ont été révélés – que les autres ne possèdent pas ? Ou plutôt – autre hypothèse – « on » n’a fait fuiter que vers certains les informations que l’ « on » voulait porter sur la place publique ? C’est en cela aussi que le bât blesse. Vous n’êtes pas sans savoir, ce que savent d’ailleurs tous les Algériens qui s’intéressent à la vie politique de leur pays, qu’au sein du régime algérien existent des clans qui sont en affrontement quasi permanent pour le pouvoir, chacun essayant d’augmenter et de pérenniser le sien. C’est pourquoi la bizarrerie que nous venons de signaler, ainsi que celle qui veut que les investigations s’arrêtent à un certain niveau, prennent une autre dimension. On a la nette impression que derrière l’avalanche d’informations qui nous est fournie par la presse, il y a un règlement de comptes. Cette sensation de règlement de comptes est d’autant plus perceptible que l’on nous dit donc que ce serait sur injonction du Président de la République que ces investigations ont été conduites. Vous n’êtes pas sans savoir que le Président de la République et son entourage sont partie prenante dans cette lutte pour le pouvoir. On constate, en outre, que les personnes impliquées dans cette affaire, aussi bien celles qui ont été arrêtées ou mises sous contrôle judiciaire, que celle dont le « processus vital » a été engagé, comme l’a si bien dit un journaliste de renom, font toutes partie du clan présidentiel. Doit-on en conclure que le président, veut faire le ménage dans la maison, veut nettoyer les écuries d’Augias, même si cela devait se faire à son « détriment » ? Ce serait alors tout à son honneur. Quand on sait cependant comment certaines affaires ont été étouffées, comment a été dissoute BRC dès que le scandale a pris des proportions qui risquaient de porter atteinte aux puissants du régime, je ne peux m’empêcher de poser la question suivante : pourquoi Abdelaziz Bouteflika s’est-il ainsi « tiré une balle dans le pied », comme on dit en langage courant ? A-t-il été poussé vers cette alternative par de puissantes forces occultes ? Ou bien alors a-t-il voulu, par une telle décision, protéger d’autres personnes de son entourage, plus importantes à ses yeux et plus chères à son cœur, quitte à en sacrifier certaines ? En tous cas, on ne peut que souhaiter d’assister plus souvent à des règlements de comptes de ce genre qui permettent de dévoiler des affaires de corruption. Le pays se débarrasserait ainsi du plus grand fléau social qui ronge la société algérienne qui éliminerait ainsi de ses rangs les brebis galeuses. Venons en maintenant, Messieurs les enquêteurs, aux pistes que je vous ai promises et sur lesquelles vous pourriez travailler. Vous y rencontrerez certainement du plus gros « gibier », vous y découvrirez des malversations autrement plus importantes que celles que vous avez mises au jour jusque là et vous ramènerez très probablement dans vos filets de plus grosses prises. 1°/ – Intéressez-vous d’abord aux ventes de pétrole par la Sonatrach. Vous constaterez que la compagnie nationale fait peu de ventes spot et que l’essentiel de ses ventes se fait à destination de quatre ou cinq clients seulement. Si vous allez fouiller un peu plus profondément, vous vous rendrez compte que derrière chacun de ces clients se trouve un membre du sérail, que ces « barons » ont leurs hommes de paille à Alger, mais aussi des « correspondants » auprès des bureaux de Londres ou de Houston de la Sonatrach. Quand on sait que les ventes de pétrole de la Sonatrach génèrent 60 à 70 milliards de dollars US par an, on ne peut qu’être frappé par le montant que représentent les commissions perçues par certains. 2°/ – Allez jeter un coup d’œil sur ce que l’on appelle le projet de gaz intégré de Gassi Touil, sur lequel la Sonatrach était associée aux Espagnols de Repsol et de Gas Natural, un projet qui était estimé à 3,6 milliards de dollars US et qui devait être réalisé en deux à trois ans au maximum. Puis, voilà qu’il y a de cela quelques trois années, la Sonatrach rompait ce contrat pour des raisons pas très nettes et décidait de réaliser le projet toute seule. Aujourd’hui celui-ci a été saucissonné en deux parties : a/ – une première partie portant sur la construction à Arzew d’un complexe de GNL, d’un coût estimé à 4,7 milliards de dollars US qui a été attribué à l’entreprise italienne Saipem. La presse algérienne de ces derniers temps a relevé que le nom de cette société revenait un peu trop souvent dans les projets de la Sonatrach . Elle a de même traité, à deux ou trois reprises, de faits se rapportant à des contrats attribués à cette société qui devraient attirer votre curiosité. A signaler que Saipem a aussi décroché dans le courant de 2009, un nouveau contrat de 1,1 milliards d’euros et 30,45 milliards de dinars, portant sur la construction d’installations de production à Menzel Ledjmet Est. b/ – une deuxième partie, concernant les installations de production sur le champ de Gassi Touil lui-même, a fait l’objet d’un contrat attribué à Japan Gasoline (JGC). D’un montant de 1,5 milliards de dollars US, les travaux objets du contrat étaient censés débuter à la fin de 2009 et devraient durer 42 mois. Voici donc un projet qui devait coûter à l’origine 3,6 milliards de dollars US qui reviendra finalement à 6,2 milliards, soit 72% plus cher que prévu, qui devait se terminer dans le courant de cette année ou en 2011 au plus tard, mais qui, dans le meilleur des cas, ne sera achevé qu’en 2013. Cela ne vaudrait-il pas le coup de regarder de plus près ce qui se passe dans cette affaire ? 3°/ – Un autre dossier devrait également attirer votre attention. Il s’agit du projet dit d’El Merk, monté en association entre la Sonatrach et Anadarko qui porte sur la construction d’un gros hub de production par lequel devrait transiter le pétrole brut en provenance d’une myriade de champs situés tout autour du point central d’El Merk. Dans une première phase, ce projet avait été attribué de gré à gré à BRC, avant qu’il ne soit mis fin au contrat après la dissolution de cette entreprise. Ce projet a été, lui aussi, saucissonné en deux parties, dont la plus importante a été confiée à SNC Lavalin, dans le cadre d’un contrat en trois phases. La première tranche coûtera à elle seule 1,1 milliards de dollars US, tandis que le projet global reviendra probablement à plus de 3,0 milliards de dollars US. Quel « Monsieur J’sais tout » que cette entreprise qui, par ailleurs, se trouve toujours bien placée dans les appels d’offres de projets algériens et de plus en plus dans ceux de la Sonatrach ! Après s’être faite connaître en Algérie par la construction de Houbel et de Riadh El Feth, elle s’était lancée en 2005 dans la construction d’une station de traitement et d’une station de pompage dans le cadre du projet de transfert d’eau de Taksebt pour un montant de 750 millions de dollars canadiens. Voilà qu’aujourd’hui SNC Lavalin s’engage dans la réalisation d’installations de production de pétrole assez complexes, mais aussi dans des projets d’urbanisme. Le montant du contrat qui lui a été attribué pour les études, le suivi, le contrôle et la coordination des travaux de construction de la ville de Hassi Messaoud, s’élève à un peu plus de 500 millions de dollars US. 4°/ – Autre piste que je vous signale, celle portant sur la construction à Arzew d’une usine de production d’ammoniac et d’urée, une affaire d’un montant de 1,6 milliards de dollars US attribuée à Orascom, via la création d’une joint venture constituée pour l’occasion avec la Sonatrach. Voici encore une entreprise du type « Monsieur J’sais tout ». Après la téléphonie mobile, la voilà qui entre dans le domaine de la pétrochimie, avec cependant un gros bémol à signaler. Au lendemain de la signature du contrat avec la Sonatrach pour la réalisation de l’usine d’Arzew, Orascom s’est retournée vers une société d’engineering allemande de renom à laquelle elle a sous traité pratiquement l’ensemble du projet, tout comme on la retrouve également sur le projet El Merk signalé plus haut. Vraiment Orascom sait tout faire, y compris acheter des cimenteries algériennes à un prix nettement inférieur à celui proposé par le cimentier français Lafarge, auquel elle revendait quelques semaines plus tard ces mêmes cimenteries avec un bénéfice de 600 à 700 %. Quel est le secret de la réussite de l’entreprise égyptienne ? Réside-t-elle dans le sens des affaires de son PDG, Mohamed Ali Shorafa, ou dans le fait qu’il fut à une certaine époque directeur du protocole du cheikh Zayed Ibn El Nahyane, émir d’Abou Dhabi ? Ce ne sont là que quelques uns des dossiers sur lesquels vous devriez, à mon avis, vous pencher, car il y en a encore beaucoup d’autres. Il y a tellement de choses à dire et à faire à propos de la corruption. Pour peu que l’on vous lâche la bride que l’on vous a mise sur le cou, je suis certain que vous parviendrez à des résultats qui dépassent de très loin les dizaines ou centaines de milliers de dollars de commissions que vous avez découvertes. Vous aurez alors rendu un service énorme à votre peuple et vous aurez débarrassé votre pays de cette gangrène qui le ronge. Bonne chance, Messieurs les enquêteurs du DRS. Fraternellement, Hocine MALTI, ex vice-président de la Sonatrach.

Wednesday 4 November 2009

Appel du 19 Mars 2009 East Europe urges Bouteflika to make corruption arrests

  President's legitimacy  




We want Algerian President Bouteflika to arrest and prosecute corrupt government officials and take other concrete measures to stop corruption. 


A housecleaning is needed at all levels of government and should be spearheaded by the president.


You have to rid yourself of those who are corrupt, you have to actually arrest and prosecute them.





Sunday 1 November 2009

Saturday 31 October 2009

Que peut–on faire pour l’Algérie en Novembre 2009 ?

APPEAL TO THE ALGERIAN PEOPLE

Appeal to the Algerian People

We Algerians, the signatories of this appeal have decided to stand before our nation and before history to call for a permanent mobilisation of the Algerian people against the present illegitimate political power and to call for the installation of a state of law as defined in the historic declaration of the 1st November 1954.

More than ever we view those now in power as institutionally illegitimate, politically incompetent and morally discredited.

This is an authority that has deprived its people of their legitimate sovereignty and has used the riches of this nation for their own means.

This is an authority that views itself as royalty, a political power based on the arbitrary, on favouritism, on laxity and on corruption. This has profoundly affected the authority of the state in international role and constitutes a real threat to our unity and national integrity.

This appeal is a continuation of the National Movement, the principles found in the Declaration of the 1st November 1954 and the Soummam platform.

We Algerians, the signatories of this appeal, strongly express our deepest concern for the self-destruction and continued deterioration which has characterised our country’s socio-political culture, our economy and our morale. We therefore categorically refuse to actively or tacitly condone these actions. We have decided to put an end to our inaction, to our silence and to our disengagement (whether this be through cowardice, selfishness, fear…)

This free and independent initiative has a fundamental and structural basis which has grown out of:
• The persistent and worsening crisis of legitimate power which from 1962 to the present day has become both a threat and a permanent danger for our nation;
• The persistent oligarchy which has excluded our people from debate and from political participation. This is a violation of constitutional and natural rights of both choice and of creating one’s own destiny;
• The failure of this mediocre political offices and the abasement of the so-called opposition and the resulting lack of clear perspective for all the nation.
• The culture of chaos and violence which has been extended to all social groupings and the ongoing state of emergency which has been used to dominate and enslave the Algerian people.


Our goal is:

To work for the firm objectives of the national liberation movement so that people can regain their right to sovereignty and for a radical and peaceful change to the political system.

To work for the installation of solid and reputable institutions that ensure the democratic functioning of society; to guarantee the transparency of government and its powers and lastly to create a state where powers belongs to a sovereign people and whose institutions remain free from interfering forces. The principles for the running of our institutions will remain true to the constitution and to the laws voted in by the legislature in accordance with our civic values, our culture and our secular traditions. Our institutions will, by their very nature, work to consolidate the linkages between the people and the values they hold dear.

The time has come to change this illegitimate political system by peaceful and democratic means and to return political sovereignty to Algerians so that they can freely and democratically chose the institutions which meet the political and socio-cultural realities of the nation and to enable an equitable distribution of national wealth (to be shared regionally, locally as well as individually).

This appeal is open to all our compatriots who share the same attachment to our mother land and who share in the moral and cultural values of Algerian society in all its diversity – including all those involved in officialdom. It is a call to all those who stand against the marginalisation and exclusion of Algerian people from public life. Finally, it is an appeal to all those who, aware of the delinquency and conceit of public institutions, wish to work together for decisive change in the Algerian Nation.

This appeal proposes above all, a force for action for a peaceful transaction to a state of law.

We free Algerian men and women wish to achieve our ideal of a peaceful resistance and a dynamic of change in sectors of Algerian society, without exclusion.

We will work towards a rallying of all patriotic forces with the aim of peaceful and radical change based on values of democratic principles that are clearly defined, accepted and respected by all. These are:

• The values of the civilisations in the Algerian nation – Islamic, Amazigh, Arabic – are the basis of our ALGERIANESS. This, the key to our national unity, must never be the instrument or the monopoly of any political party or tendency.
• The equality of all in the eyes of the law.
• The upholding of the rights of the individual.
• The sovereignty of the masses: the people are the only source of power and of legitimacy.
• The putting in place of institutions which guarantee the expression of the public’s wishes especially the separation of executive, legislative and judicial powers.
• The respect and protection of individual and collective freedom.
• The election of opposition parties through universal suffrage.
• The respect and promotion of national cultures.
• The promotion of the individual based on merit and competence.
• The fair and equal distribution of national resources.


Our means of struggle against this illegitimate power will be exclusively political, pacific and democratic:

a. by the reappropriation of our inalienable, individual and collective rights that past generation successively abandoned since the independence for the sake of constructing a national society and obtaining a new state authentically independent. Those rights that are an integral part of our natural powers have been amputated from our body not only due to our ignorance, our coward ness, our unreadiness and lack of political education, but also due to our unconsciousness to the drama that was being concocted and which we had no means to resist.


b. By raising public awareness and mobilising, as largely as possible, the national and international public opinion about their responsibilities with regards to the powers in place in terms of Human Rights and Civil Liberties breaches as well as arbitrary cases, administrative and judiciary abuse of authority and to resist against all these totalitarian drifts.


c. By the denonciation of a certain and flagrant double standard occidental opinion which refuses to distinguish between its short term and long term interest, and which proclaims universal values while privileging narrow interests by supporting illegitimate regimes


d. By the continuous broadcast using all means of communication of our ideas, our propositions and our demands for the advent of dignity and change in our country

e. By the appeal to, among other things, peaceful demonstrations, civil disobedience and to massive abstention in elections.

It is thus clear that our initiative aims at ending about half a century of permanent usurpation of the popular sovereignty and at returning the dignity and free speech to the Algerian People, so that it can choose freely and democratically the political institutions that correspond to its aspirations of freedom, democracy and justice, in accordance with the identity and sociocultural values of our Algerianism which is essentially founded on Islam as well as the Amazigh and Arabic dimension. It is the only way our people can sit a real State under the rule of law.

Propositions to exit the crisis

The current consensus of the real political strengths converges into the election of a Constituent National Assembly. This peaceful evolution towards the legitimacy has to pass by a brief period of transition which should not exceed two years. We are convinced that this phase could not be made without the active participation of the military institution.

With the republican collaboration of the military institution, the main organized force at present, which will have for mission to insure the security management of the country, during the phase of transition, a Provisional Government will be set up and will have for mission, besides the public management of the State, to release two essential tasks:

1. Gather a national conference of all the political wills without exclusion as well as intellectual personalities with the aim of the establishment of a historic political consensus around the values and democratic principles expressed above.


2. Preparation of the elections of the Constituent National Assembly.

This Provisional Government will be assisted by a Council of the wise constituted of personalities stemming from the National movement, known for their righteousness, their integrity, their wisdom and their commitment for the safety of their country. During this phase, the army will know how to impose its mission to conserve public peace of mind and national unity. It will exercise on this occasion, its republican vocation to remain outside the political management of the country, and will protect its political neutrality until the final term that is the implementation of institutions democratically elected.


In the terms of the transitory phase and according to a protocol concluded between the military institution and the elected authorities, the army will begin its progressive disengagement of political affairs, and turn definitively to its exclusively military obligations, clearly defined by the new Constitution.

We Algerians, men and women, alarmed by the gravity of the situation and worried as for the future of the Nation, have to stop assisting powerlessness that devastates our own country. We have to make a commitment as actors of our own History and impose ourselves as masters of our own fate. Algeria belongs to all the Algerians, men and women alike, without neither exclusion nor exclusiveness.

We call upon the conscience, the heart and the wisdom of all, Algerians, men and women, intellectuals and politicians, civilians and servicemen, to unite and work together in serenity, without any exclusion whatsoever, to achieve a real reconciliation and a definitive resolution of the grave political crisis which shakes our country.

We would not know how to turn this sombre page of our contemporary History, without forgetting anything of what was stirred up against the nation. Let us work all together in the reconstruction of our country and in the building up of an open and tolerant society, freed from the yoke of injustice, violence and political terror.

Let us be people of fearless builders who will hoist Algeria in the era of the 21st century, to make it reach a radiant, serene and prosperous future.

Let us work, all together, towards the institution of a sovereign, democratic and social Algerian State, within the framework of our principles, intrinsic values of our identity and values universally accepted.


Only than, we shall have been faithful to the memory of the free men of November, 54 and to the text that founded the revolution which led to liberation.

God and Algerian people are witnesses of our words and our acts.




Signatories : Zineb Azouz, Universitaire. (Constantine). Djamaleddine Benchenouf, Journaliste, (Lyon). Maâmar Boudersa, Universitaire, économiste (Constantine). Abdelkader Dehbi, Universitaire, (Alger). Abdelmalek Djoudi, Ingénieur Documentariste, (Lyon). Kamaleddine Fekhar, Médecin, Militant des Droits de l'Homme (Ghardaïa). Rachid Ghoreib, Journaliste (Canada). Ahmed Kaci, Journaliste, (Paris). Samy Khoukoum, Psychosociologue. (Paris). Madjid Laribi, Journaliste (Paris). Salah-Eddine Sidhoum, Chirurgien. (Alger). Ahmed Si Mozrag, Avocat, (Burkina Faso). Brahim Younessi, Politologue, (Paris). Ziani-Cherif Rachid, Médecin (Sidi Bel Abbés). Mohamed Larbi Zitout, Ex-diplomate. (Londres).

Appel19mars2009@hotmail.fr

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Les Algériens et les Algériennes savent que leur cohésion et leur conscience de l’impérative nécessité du changement pacifique seront l’aurore de l’Algérie.